Waco 1952

Un paisible conducteur de diligences est obligé d'abattre un tricheur lors d'une partie de poker. Bien qu'étant en légitime défense, il s'enfuit pour ne pas être lynché.
Commence alors pour lui une vie d'homme traqué qui lui fera rencontrer une sympathique bande de hors-la-loi à laquelle il adhérera, et dont le chef eut, jadis, la même malchance que lui. Capturé et jugé, on lui offrira une chance de se réhabiliter.
Débarrassé du faire-valoir Bobby Blake et du pseudo de Red Ryder, Wild Bill Elliott entama une prolifique (mais hélas trop courte) carrière dans des productions plus ambitieuses qui révéla son talent malgré une physionomie peu expressive. The showdown, Topeka, the forty-niners, Légende du Texas et Waco, pour ne citer qu'eux se révèlent de véritables petits bijoux du genre.
Waco frappe par un scénario rare à cette époque et, surtout, par le sentiment de fatalité qui émane du héros et du chef de bande bien sûr, mais aussi des comparses qui forment le gang. Tous (sauf un !) ne sont des hors-la-loi que par malchance et rêvent d'une vie honnête à laquelle ils ne peuvent plus prétendre.
Pas un grand western, certes, mais un bon pamphlet sur la malchance et l'injustice.

Mise-en-scène : 6/10
Acteurs : 8/10
Histoire / Scénario : 8/10
Réflexion sur la condition humaine : 9/10
Spectacle offert : 6/10
Note générale : 7.4 /10